Laurine était en Afrique du Sud du 18 au 28 janvier pour arbitrer le 2ème tour de la World League à Cap Town ...

Le feedback des derniers jours : Laurine est revenue !

A peine remontées sur le terrain, que le deuxième jour de repos est déjà là. Plutôt tranquille comme tournoi (on ne va pas s’en plaindre). Au programme de la journée : Boulders Beach et ses pingouins. Xenia est toujours clouée au lit, tandis que Sadaat a transmis sa passion pour cache-cache à Hagar.

En faisant mon sac, je me rends compte que mon magnifique essuie en provenance d’Australie a disparu. Après avoir cru à une mauvaise blague de ma nouvelle colocataire et avoir ensuite accusé les femmes de ménage de l’avoir volé (typique), je me rappelle l’avoir fait pendre au balcon après un énième plongeon dans la piscine de l’hôtel. Ce n’était évidemment pas une bonne idée, vu les rafales de vent qui soufflent ici : c’est « Cape Doctor » qui a volé mon essuie. Blonde un jour, blonde toujours.

Direction Boulders Beach, donc, située à une petite demi-heure de l’hôtel… en théorie. Etant la plus jeune, j’ai l’honneur et l’immense responsabilité de me taper la corvée GPS. Elles ne savent pas ce qui les attend. Ceux qui ont déjà expérimenté mon sens de l’orientation, eux, sont au courant, et ne seront pas étonnés de savoir qu’après moins de 5 minutes, on a déjà loupé l’embranchement. La route s’annonce plus longue que prévu… Après avoir déambulé plus de 20 minutes dans les petites rues de Cape Town, le GPS finit enfin de recalculer l’itinéraire. Il nous redirige vers l’autoroute, sauf que l’entrée de l’autoroute qu’il veut nous faire prendre est entre-temps devenue un cul-de-sac. Génial.

Bref, on finit par arriver à destination, après un peu plus d’une heure de route le long de la côte. Mais cela valait vraiment le déplacement. Après avoir observé les colonies de pingouins de loin, on enfile notre maillot de bain pour aller tâter la température de

l’eau. L’eau est un peu froide, mais Irene, Annelize et moi prenons notre courage à deux mains. On n’a pas fait tout ce chemin pour rester le cul dans le sable. Lia, l’Anglaise, préfère cependant nous observer de la plage, tandis que Sadaat nous annonce qu’elle ne sait pas nager. Pas étonnant pour un fantôme.

Gelées, il est temps de tout doucement se mettre en route vers Simon’s Town, pour manger un bout sur le front de mer. Au menu, une spécialité sud-africaine : du vieux Snoek (j’ai préféré les frites qui servaient d’accompagnement…). En plein milieu du repas, un « woooooow » général s’élève de la terrasse : un phoque vient de faire son apparition.

Après un petit détour par les étals de vendeurs de souvenirs qui sont quasiment prêts à vous faire don de toutes les babioles qu’ils espèrent vendre, nous remontons dans le combi. Cette fois-ci, ce n’est plus le GPS qui nous empêche de faire bonne route, mais les embouteillages. On se croirait sur le ring de Bruxelles en fin d’après-midi, à la différence qu’ici, il y a moyen de s’arrêter pour manger une glace ailleurs que dans une station d’essence.

Le soir, on reçoit nos désignations pour les deux derniers jours. Samedi, j’ai la chance de fêter avec Irene son 50^e match, entre l’Afrique du Sud et l’Azerbaïdjan, et dimanche, je suis désignée avec Hagar pour arbitrer le match opposant l’Autriche à l’Afrique du Sud (cela ne fait seulement que la quatrième fois en autant de matchs que j’arbitre l’Afrique du Sud). Deux matchs à sens unique, où le plus difficile est de rester éveillée l’entièreté du match et de remonter le terrain le vent de face.

Et voilà, c’est déjà la fin du tournoi. La plupart des arbitres devaient prendre l’avion le soir même. C’est donc dans la précipitation que tout le monde se dit au revoir. Irene, Sadaat, Hagar et moi restons jusque demain, de même que Jenny Wiedeke, qui travaille pour la FIH en tant que media officer. Nous laissons Sadaat et Hagar se livrer à leur passe-temps favori, et nous rendons une nouvelle fois au Waterfront pour ajouter un nouveau restaurant à notre liste. Marelize, qui a chopé la grippe de Xenia, est de la partie. Ça, c’est une vraie guerrière : Xenia, prend en de la graine J.

L’ambiance est au beau fixe, dès lors que l’Afrique du Sud vient de se qualifier pour les quarts de finales de la CAN, aux dépens de l’Algérie. Une bonne soirée pour terminer le séjour. Enfin, « terminer », pas tout à fait. Jenny et moi ne prenons l’avion que tard dans la soirée, le lendemain. On se met donc d’accord pour grimper le Lion’s Head la matinée, et pour prendre une dernière petite bière au Waterfront l’après-midi. On décide finalement de manger un dernier vrai repas avant d’avoir à affronter la pâtée pour chiens servie dans l’avion. A 19 heures, on se met en route pour l’aéroport, dont on a vite fait le tour. Après avoir fait trois fois le tour de chaque magasin, il est « déjà » temps pour Jenny d’embarquer pour Zurich. Elle me laisse en compagnie de l’équipe belge, qui prend le(s) même(s) avion(s) que moi (le hasard fait bien les choses). Douze heures plus tard, et une petite glace à 5 heure du matin (je ne comprendrai décidément jamais rien aux repas servis à bord d’un avion), nous voilà à Amsterdam, où nous devons affronter trois nouvelles heures d’attente pour un vol d’une demi-heure. Arrivée à Bruxelles, je suis contente de voir que la neige a disparu, mais triste de voir que la pluie a pris le relai, et fatiguée d’avance à l’idée d’aller m’entrainer. Tout ça dans le froid : grrrrrrr.

Ses impressions - Tome 2 :

On en était resté à l’arbitre azérie, ou plutôt à son fantôme. Le lendemain, on la retrouve au petit déjeuner. Elle nous apprend que c’est son anniversaire. Toute la salle entame alors le traditionnel « Happy Birthday ». Sadaat voulait se faire discrète ? C’est raté !

Le petit déjeuner festif terminé, on saute dans le combi, direction le Waterfront pour une nouvelle virée de shopping. Avec seulement deux matchs par jour, programmés à 17h et 19h, c’est vrai que le temps ne manque pas. Autant en profiter…

L’endroit est superbe. Après avoir fait le tour (d’une partie) du (trop grand) shopping center, on se dirige vers le port, où se trouvent (encore) d’autres magasins. Je ne sais plus où donner de la tête, d’autant que la vue est MAGNIFIQUE. Il y a même un restaurant belge. On n’est jamais dépaysé…

Quelques photos plus tard, précédées de quelques emplettes bien sûr, il est déjà l’heure de retourner à l’hôtel pour dîner.

A 16 heures, nous voilà parties pour le Hartleyvale Stadium, où les organisateurs s’activent vivement pour que tout soit en ordre en temps en en heure, c’est-à-dire 60 minutes plus tard. Le temps de monter le nouveau panneau d’affichage, de fixer les nouveaux filets des goals, de chercher après les bouteilles d’eau… et accessoirement, de trouver un vestiaire pour les officiels. Un vestiaire, vous dites ? Mais pour quoi faire ? Ça s’annonce bien…

Après d’intensives fouilles dans les caves du stade, les organisateurs trouvent finalement quelque chose qui pourrait servir de vestiaires. Il ne reste plus qu’à vider la pièce, qui servait jusqu’à alors d’entrepôt de choses en tout genre. On se croirait au Watducks quelques années plus tôt (jamais dépaysés, vous disais-je…). Une fois la pièce vidée, Xenia-la-Guerrière fait pertinemment remarquer qu’il s’agit en réalité plus d’une « umpire’s bathroom » que d’une « changing room ». La pièce est minuscule, sans parler du sol, qui est dégueulasse. J’essaie de positiver : si on se serre bien, il devrait y avoir suffisamment de place pour que deux arbitres s’y changent. Mais j’oubliais que tout le monde n’a pas hérité du même petit gabarit que moi, certainement pas l’arbitre ghanéenne (pour information, son nom est Hagar – je n’ai jamais trouvé aussi utiles les badges qu’on reçoit de l’organisation pour rappeler qu’on est arbitre, des fois que les joueuses l’oublieraient). Ce n’est pas grave : on pourra faire avec ça aujourd’hui. Dès lors qu’Hagar est off aujourd’hui, cela ne devrait pas poser trop de problèmes.

Je suis réserve pour le premier match, opposant l’Azerbaïdjan au Ghana. Ma roomie a la chance d’arbitrer avec Irene, l’arbitre argentine, qui était de la partie à Londres. Le niveau de hockey est vraiment faible (pas aussi faible toutefois que les U16 de Gibraltar et de Géorgie, je rassure tout de suite ceux qui ont eu la chance unique d’assister à la Coupe d’Europe U16 III à Wattignies). Le match se termine sur le score de 4 à 0 pour l’Azerbaïdjan, sans grand-chose d’intéressant. La seule chose à retenir de ce match, c’est la manière dont Irene communique avec les joueuses. Marelize nous avait demandé au briefing d’utiliser l’opportunité d’avoir Irene parmi nous pour apprendre un maximum : « sit and watch ». Grâce aux oreillettes, j’ai aussi « listened », et je dois dire que sa communication est très impressionnante. Je ne suis pas sûre que les joueuses de l’Azerbaïdjan aient compris quoi que ce soit à ce qu’Irene disait, mais ça, c’est leur problème J.

Au programme de la matinée du lendemain, je vous le donne en mille : shopping. Direction, cette fois, les outlets Nike et Adidas. Je suis aux anges : mon chrono ayant rendu l’âme la veille, après des années de dur labeur, cette énième virée shopping tombe à pic. On prend avec nous « Flat Eric », le célèbre petit singe jaune qui accompagne Jenny (responsable medias) à tous les tournois FIH. Je vous conseille d’aller « liker » sa page Facebook (Hockey Fan Flat Eric), ça vaut le coup d’œil.

L’après-midi devait me voir donner mes premiers coups de sifflet dans la World League, avec à l’affiche : Afrique du Sud – Ghana. Match à sens unique qui ne s’annonçait pas très intéressant, mais qui fut très festif à plusieurs égards. Du côté sud-africain, Marsha Marescia fêtait ses 300 caps, et Pietie Coetzee scorait son 250^e goal. Et du côté ghanéen, il semble traditionnel de contester chaque décision en s’adonnant à une danse africaine des plus surprenantes autour de l’arbitre. Elles te tournent autour en agitant la tête, les mains et le popotin, et en rugissant comme des lionnes : Ayéyé Ayéyé, Ya Pa Pécé Ya Pa Pécé. Eh bien si, il y a PC. Et je vous rappelle que vous ne pouvez démarrer qu’au moment où la balle est donnée. Les Ghanéennes ne semblent malheureusement pas connaitre les règles, et ne comptez pas sur leur coach qui ne cesse de crier offside pour les leur expliquer. Bref, le match se termine sans trop de casses : les joueuses sud-africaines semblaient toutes entières à la fin du match, ce qui n’était pas gagné. Je ne suis pas sûre cependant que leurs sticks puissent en dire autant.

C’est déjà le jour de repos, avec au programme : sitting on the Sightseeing Bus. Ce bus touristique vous fait parcourir toute la ville, en démarrant du Waterfront, pour ensuite vous montrer les maisons ultra-colorées de Bo Kaap et le quartier carnavalesque du Distict Six, et vous emmener au pied de la Montagne de la Table et sur les plages de sable blanc de Camp Bay et de Clifton. Hagar et Sadaat préfèrent passer la journée au Waterfront pour faire encore un peu plus de shopping, tandis que Xenia est clouée au lit, malade. Pas si guerrière que ça, en fin de compte.

De retour à l’hôtel, nous voilà déjà reparties, direction le restaurant Blue Pieter, pour assister au coucher de soleil. L’endroit est, à nouveau, magnifique, et les calamaris, délicieux. C’est donc le ventre bien rempli qu’on se redirige doucement vers l’hôtel, où je m’empresse d’aller voir comment va ma colocataire. Pas bien, pas bien du tout. Elle est encore plus blanche que d’habitude, et franchement, c’était difficile. Je m’endors rapidement, mais je suis tout aussi rapidement réveillée par un râle effrayant venant de la salle de bain. Je me lève pour voir ce qu’il se passe. C’est Xenia, qui expérimente un traitement hors du commun. Elle a recouvert sa tête d’un essuie, et tente de respirer aussi bruyamment que possible, au-dessus d’un bol rempli de sel : aaaaargh, aaaaargh, aaaaargh. Elle semble encore en vie. Je retourne donc me coucher, étant susceptible d’arbitrer le lendemain. Le problème, c’est que Xenia, qui n’est pas médecin mais employée chez Starbucks, a décidé de répéter ce rituel toutes les demi-heures, à mon grand désarroi.

Le lendemain matin, autant dire que le réveil fut difficile. Je prends la peine d’aller prévenir Marelize que ce serait peut-être bien d’emmener Xenia voir un médecin, un vrai, histoire qu’elle suive un traitement efficace… et un rien moins bruyant ! Ginny Ross, la directrice du tournoi, m’ordonne (c’est le mot) de quitter la chambre 529 pour rejoindre Annelize dans la chambre 216 : « if she’s sick, you can get sick, and all the umpires can then get sick as well ». Au Zimbabwe, les gens semblent plus perspicaces qu’au Ghana. J’accueille évidemment cette nouvelle avec joie, car cela veut dire que je vais enfin pouvoir bien dormir, et que je n’ai plus que deux étages à monter à pied au lieu de cinq. En plus, je m’entends super bien avec Annelize, que j’ai rencontrée pas moins de quatre fois cette année, avec toujours autant de rigolades.

On reçoit nos désignations de la journée : je suis encore une fois réserve, sur un match qui s’annonce passionnant, entre les deux équipes les plus faibles du tournoi, à savoir l’Autriche et le Ghana. Le match suivant fût bien plus alléchant, opposant l’Afrique du Sud aux Red Panthers, sous les yeux des frères Borlée.

Après de longues heures de vol, me voilà enfin arrivée à Cape Town, fatiguée, mais le ventre bien rempli. J’aurais bien aimé dormir un peu plus dans l’avion, après un réveil difficile à 4 heures du matin, mais toutes les demi-heures, le steward vient te réveiller pour te proposer « à manger » (peut-on vraiment appeler ça de la nourriture ?). Quelle générosité (c*****) !

Coincée entre une dame se débattant avec sa télécommande et un Indien s’essayant au beep-test entre les toilettes et son siège et roupillant aussi bruyamment que Ged Curran (celle-là, elle est pour toi, Greg), le voyage fut assez éprouvant, c’est le moins qu’on puisse dire. Heureusement qu’Omar Sy et François Cluzet étaient là pour me faire rire avec Intouchables.

Soit, une fois à bon port, Sue Simmonds (TO), arrivée quelques minutes plus tôt de Durban, m’attendait. Direction Budget pour louer une voiture, et une demi-heure plus tard, aux alentours de minuit, nous voilà installées à l’hôtel. Je suis contente d’apprendre que cette fois-ci, une chambre a bien été réservée pour moi… Je ne vais donc pas devoir partager les couvertures avec une Irlandaise tatouée de partout et adepte des piercings. Rassurée, je m’empresse de monter, n’ayant qu’une envie : DORMIR… dans les bras de Morphée cette fois. Mais saviez-vous qu’à Cape Town, le vent souffle terriblement fort, à faire trembler les fenêtres, et à vous faire trembler de peur par la même occasion. Le sommeil, plus tardif que prévu, finit pourtant par l’emporter.

A 9 heures, le réveil sonne… trop tôt, trop fort. Quelle joie cependant d’ouvrir les rideaux et de voir la montagne surplombée d’un grand ciel bleu (ça change…). Contente aussi de voir que les fenêtres ont survécu… Après quelques minutes de compassion pour ceux qui sont en Belgique, dans le froid et la déprime, et après m’être assurée que l’Antwerp n’allait pas déclarer forfait pour les play-offs en salle (autant que ça ne devienne pas une habitude…), je rejoins l’équipe arbitrale pour le petit déjeuner. Je pensais être la dernière arrivée, mais loin s’en faut. Seules sont déjà arrivées, Annelize Rostron (RSA), Irene Preresenqui (ARG) et la Ghanéenne (je crois qu’elle s’appelle Aga, mais après lui avoir demandé de répéter 3x son prénom, j’ai abandonné). Marelize De Klerk, l’Umpire Manager, est là-aussi. C’est évidemment un plaisir de la revoir, puisque c’est un peu (beaucoup) grâce à elle que 2012 fût une année aussi fantastique pour moi, d’un point de vue arbitral.

Normalement, le beep-test avait été programmé dans la matinée, mais vu le peu d’arbitres déjà sur place, il a été remis au lendemain, et remplacé par une virée expresse au Shopping Center. Bonne nouvelle J. Cela m’a permis de retirer 1000 rands, et de me sentir riche quelques instants. Quelques instants seulement, avant de prendre un café à 60 rands et de me rendre compte que la vie est chère ici (encore plus chère qu’à Bruxelles !). Heureusement que le café était bon… et que Marelize m’annonce une autre bonne nouvelle : je suis désignée pour arbitrer le dernier test-match entre la Belgique et l’Afrique du Sud, l’après-midi même, avec une jeune arbitre sud-africaine. Quoi de mieux pour se mettre dans le bain que de se faire titiller l’oreille par Mr Pascal Kina ?

A 14 heures donc, direction le « Hartleyvale Stadium », situé à quelques minutes en minibus de l’hôtel. Tout le monde a décidé de venir voir le match, y compris Lia Waine (ENG), qui venait de faire son apparition. Il fait extrêmement chaud, et le vent n’a toujours pas décider de se calmer. Mais le match s’est plutôt bien passé : les deux équipes étaient venues pour jouer, et Pascal était étonnamment calme. Score final : 3-2 pour les Red Panthers.

Après un débriefing très positif, retour à l’hôtel. Ma « roomie », l’Autrichienne Xenia Ulrich, est enfin arrivée. Elle était censée arriver la veille, mais est restée bloquée à l’aéroport de Vienne à cause de la neige. En parlant de neige, on dirait Blanche Neige. Manquerait plus qu’elle saigne de la tête au ventre, hein Greg ? Sinon, elle est très sympa, et c’est le plus important J.

Ne manque plus à l’appel que l’arbitre de l’Azerbaïdjan. On apprend qu’elle est en fait déjà là depuis hier, mais personne ne sait où la trouver… Après des recherches intensives, on la trouve lors du souper ; elle était restée avec l’équipe azérie.

La journée de dimanche s’annonçait bien remplie : briefing le matin et fitness test l’après-midi. Top. Marelize nous avait annoncé que le briefing serait assez long, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il le soit à ce point-là… Après deux heures d’intenses explications sur les règles et sur la formule de la World League (il faut toujours un gagnant, ce qui veut dire qu’on peut avoir à faire à des shoot-outs à chaque match), on reçoit enfin les désignations pour les deux prochaines journées. Je suis au repos le premier jour, enfin pas tout à fait : je suis réserve sur le premier match (AZE-GHA). Mardi, je suis désignée pour RSA-GHA, avec Xenia.

Finalement, le beep-test a été remplacé par un entrainement "physique" (ça commence à devenir une habitude, j’ai l’impression) : courir ("jogger") 12 minutes et faire 10 sprints. Y a pire, non ?

De retour à l’hôtel, tout le monde est d’accord pour dire qu’un petit plongeon dans la piscine s’impose. Mais on a de nouveau perdu Sadaat, l’arbitre azérie… Cache-cache semble être un de ses jeux favoris.

Le Journal de Laurine... est revenue ...

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